Changement de programme!

Pour ceux qui se posent la question, non je ne suis pas encore parti de Puerto Varas. En ce moment Philippe n’est pas au top niveau santé mais ca semble s’arranger donc si tout se passe bien dans quelques jours on est bon! Car oui on compte toujours partir en vélo.

Alors pourquoi changement de programme? Et bien parce que au bout d’un mois passé ici je me suis décidé à changer mes plans et au lieu d’aller pédaler uniquement à Chiloé je vais aller faire aussi la Carretera Austral. Je passe donc de 300km à …. environ 1300km!

La Carretera Austral est une route inaugurée en 1986 qui relie Puerto Montt à Villa O’Higgins et qui traverse des paysages très sauvages entre les fjords, les forêts et les montagnes. 75% de la route environ est non-pavée aujourd’hui.

Après l’ile de Chiloé on prévoit de rejoindre Chaiten par bateau et de continuer jusqu’à Villa O’Higgins et de traverser la frontière vers l’Argentine pour rejoindre El Chalten (petit passage dans la forêt via un sentier qui promet d’être amusant! je vous en parlerai plus en détails à l’occasion). On pense se faire ca en 1  mois à la louche.

Voilà donc il ne me reste plus qu’à acheter un vélo et des sacoches et espérer que le collègue se remette sur pied rapidement.

Je vous laisse sur cette petite carte pour vous donner une idée de l’aventure dans laquelle on se lance!

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On y est presque!!!!

Après “quelques” reports (la date initiale était quand même le 5 janvier pour rappel) on y est presque! Normalement après demain on part pour l’ile de Chiloé! J’ai récupéré le vélo et la remorque que j’utiliserai pour transporter les bagages et j’irais faire quelques tours de roue demain pour m’échauffer (et me rappeler à quel point j’ai perdu de l’entrainement et ca va être difficile!)

Prochain post si tout va bien une photo du départ sur les vélos!

Lima (21/09–24/09)

Lima, capitale du Pérou, est une immense métropole tentaculaire autrefois appelée “Ciudad de los Reyes”. Et bien autant le dire tout de suite, je n’ai pas aimé cette ville. Le centre historique mérite un coup d’oeil mais bon rien d’exceptionnel je trouve. Pour visiter la ville il est préférable de loger dans des quartier excentrés tel que le quartier moderne de Miraflores car le centre historique n’est pas sur de nuit, la ville est constamment ou presque plongée dans une brume appelée la garúa qui lui donne un coté grisâtre pas franchement plaisant, et la pollution est très présente (c’est une des métropoles les plus polluées d’Amérique latine, il suffit de monter sur le Cerro San Cristobal pour s’en convaincre).

A part ca il parait que la vie nocturne est plutôt plaisante mais je ne suis pas resté assez longtemps pour vraiment en profiter. Allez hop, étape suivante!

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Sandboarding à Huacachina, Isla Ballestas, et Peninsula de Paracas (19/09 – 20/09)

Après ces émotions fortes à Nazca, direction Huacachina pour un petit peu de détente. Huacachina c’est quoi? C’est un petit village à côté de la ville d’Ica, une oasis en plein milieu de gigantesques dunes de sables. Et d’ailleurs on peut y faire du sandboarding et des tours de buggy dans les dunes. Ah ca a l’air sympa! Bon tant pis pour la détente!

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J’ai pris un tour qui combine buggy, sandboard, et coucher de soleil sur les dunes. Les buggys en question sont des véhicules qui transportent une dizaine de touristes, et le but est simple: se prendre une grosse dose d’adrénaline! Les chauffeurs conduisent comme des tarés! On prend un virage à fond la caisse sur une dune hyper pentue, on fait des dérapages dans le sable, on déboule sur une descente tellement raide qu’on pense que l’on va tomber à pic …. c’est 1000 fois mieux que des montagnes russes!

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Et puis nous avons sorti les planches de sandboard. On a commencé sur une petite pente, à plat ventre sur la planche, puis debout, et on a continué comme ca pendant quelques temps sur des pentes de plus en plus raides et de plus en plus longues. C’est fun mais aussi hyper casse-gueule!

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Et pour finir nous avons fini ca, posés tranquillement sur une dune à admirer un magnifique coucher de soleil à se dire que la vie est bien difficile parfois! Rire

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Bon voilà sinon à part le buggy, le sandboard, et la glandouille il n’y a pas grand chose à faire à Huacachina. Je suis donc parti dès le lendemain pour aller voir les iles Ballestas et la péninsule de Paracas.

Pour aller voir les iles Ballestas il faut se lever tôt (car la mer est trop agitée ensuite) et prendre un bateau qui fait un tour de 2h autours des iles. L’intérêt de ces tours est d’observer la faune qui y loge. D’importantes colonies d’oiseaux (plus de 60 espèces) qui produisent chaque année environ 100 tonnes de guano, des manchots, des otaries qui prennent la pose sur les rochers. Par contre impossible de poser le pied sur les iles, l’endroit est protégé. On peut aussi observer au début de la balade un immense candélabre dessiné sur une ile. On n’en connait pas l’origine ni la signification exacte (bien sur il y a tout un tas d’hypothèses).

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Ensuite j’ai enchainé sur une balade sur la péninsule de Paracas. Un petit musée sur la réserve de Paracas, quelques flamands roses un peu trop loin pour être visibles (mais bon après le sud Lipez j’ai eu ma dose de flamands roses!), et une cote avec de belles plages aux couleurs parfois étonnantes. Ca vaut le coup d’oeil!

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La minute Bear Grylls! Le miel de Colihuacho!

Vous êtes perdu au Chili en pleine nature dans la région des lacs et il ne vous reste plus de confiture pour votre petit déjeuner? Ou tout simplement vous avez envie d’impressionner vos amis avec un met raffiné et original? J’ai la solution pour vous: le miel de Colihuacho!

Un Colihuacho c’est la petite bestiole qu’on voit ci-dessous. Là elle fait beaucoup moins la maline parce que je lui ai enlevé ses ailes!

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C’est une véritable plaie! En gros, c’est un insecte de la famille des taons et la région en est infesté pendant le mois de janvier. Dans la nature ils passeront leur temps à vous harceler (mais dans les sous-bois ils vous laissent tranquille) ce qui en soi est déjà pénible, mais en plus si vous les laissez se poser sur vous ils piquent fort! Heureusement ils sont assez lent et si vous faites attention vous aurez le temps de les chasser avant qu’ils ne piquent (cela dit dans une rando sur une partie bien raide où il faut s’aider des mains ca peut être problématique).

Mais ils ont malgré tout une utilité, ils produisent une sorte de liquide très sucré couramment appelé miel de colihuacho. Comment récolter ce précieux nectar? Faut-il trouver la ruche? Pas du tout!

Première étape, attraper un colihuacho. Deuxième étape enlever la partie postérieur de la bêbête. Ca peut paraitre cruel, surtout qu’elle est toujours en vie à ce moment là, mais je vous assure qu’après les avoir subi vous y prendrez même un certain plaisir!

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Vous devriez apercevoir un petit sac contenant un liquide jaune. Continuez à décortiquer délicatement l’abdomen pour enlever ce petit sac. Attention faites ca avec délicatesse pour ne pas le percer.

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Dernière étape, oubliez que ce que vous avez dans la main sort de l’abdomen d’un insecte et croquez cette petite gourmandise! Et là, surprise, le liquide en question a un bon gout très sucré!

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Coté valeur nutritive je n’ai pas la moindre idée de ce que ca vaut et même si ca en a une quelconque, vu la taille du machin vous allez dépenser plus d’énergie à les attraper que ce que vous gagnerez à manger ca! Cependant c’est bon et surprenant!

Allez, demain on part pour Chiloé! Oui oui, vraiment! … Par contre Cochamo c’est génial!

Ben oui parce que je ne suis toujours pas parti pour Chiloé! Du coup j’en ai profité pour aller faire du rafting et du canyoning et aussi pour aller marcher dans la Valle de Cochamo. Je n’ai qu’un mot pour décrire ce lieu: FAN-TA-STIQUE!!!! Pour y aller il faut faire 2 heures de bus, puis prendre un pickup pour se faire déposer à l’entrée du chemin (ou marcher mais cette partie n’a pas d’intérêt) et ensuite se faire 5-6h de montée avec tout le matos sur le dos (tente, duvet, nourriture…). Pour ceux qui n’ont pas le courage (car ca grimpe dur, le sac pèse vite lourd, et c’est parfois très boueux) il est possible de faire monter son sac par des chevaux voir de faire la monté à cheval.

Une fois arrivé en haut à la Junta je me suis arrêté au camping mais pour ceux qui veulent un peu plus de comfort il y a aussi un petit refuge sympa et qui vend aussi des bières et des pizzas auquel on accède par une nacelle qui traverse la rivière. Tout autours du camping: des montagnes, des montagnes, des montagnes partout!!!!! En fait c’est un vrai paradis pour les randonneurs et pour les grimpeurs (certains l’appellent le Yosemite du Chili). Il faut bien rester au moins une semaine pour espérer faire toutes les randonnées à la journée et ensuite il y a des grosses marches de plusieurs dont une, le Paso Leon, qui permet de rallier l’Argentine (mais il est conseillé de la faire dans le sens Argentine-Chili). Et pour les grimpeurs il y a des quoi rester des semaines voir des mois! Le lieu est truffé de grandes voies et il y en a de nouvelles qui ouvrent régulièrement, mais attention la plupart demandent un bon niveau de grimpe. En plus de ca le lieu est encore assez peu connu aussi bien au Chili qu’à l’étranger. Si vous passez dans le coin foncez y sans aucune hésitations et prévoyez au moins 2 ou 3 jours en haut si vous voulez randonner (plus un jour pour l’aller et un pour le retour, et si vous pouvez rester une semaine c’est encore mieux!).

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Bref au final j’avais 2 jours en haut mais je n’ai fait qu’une rando, la Paloma, et le jour suivant je me suis reposé et je suis allé me glisser sur des tobogans naturels. Ca grimpait sec avec quelques passage bien raides mais la vue à l’arrivée en valait la chandelle! Au passage la meilleure rando à faire là bas est l’Arco Iris mais je n’ai pas eu le temps de la tenter.

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Au final j’en ai pris plein les mirettes, j’ai bien sué, et j’ai pu tester mon matos de camping récemment acheté! Et en revenant à Puerto Varas, oh joie: une fête de la bière! Ah je vais pouvoir me détendre un peu après tous ces efforts!

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Et Chiloé dans tout ca me direz vous? On part le 24, le temps de tester les vélos et de fêter l’anniversaire de notre ami Stan, un américain, globe-trotter confirmé, qui revient tous les ans à Puerto Varas et un véritable phénomène!

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Prenons de la hauteur! Voltige au dessus des lignes de Nazca! (19/09)

Voilà une des grandes énigmes que nous ont laissé les peuples pré-colombiens: que représentent ces immenses dessins en plein désert? Un colibri, un singe, une baleine, des formes géométriques … certains d’entre eux s’étalent sur plusieurs kilomètres et tous ne sont visible seulement depuis le ciel (hormis un d’entre eux visible depuis une tourelle construite spécialement pour son observation). Pour certain il s’agit d’un site rituel visible par les chaman qui “volaient” après la prise de substances hallucinogènes, pour d’autres ils étaient visibles des dieux, certains pensent encore que les Nazcas (-300 à 800) maitrisaient le vol dans des sortes de montgolfières primitives, d’autres encore pensent qu’il s’agit de piste d’atterrissage pour extraterrestres (si! si!). L’allemande Maria Reiche qui consacra la majeur partie de sa vie à l’étude de ce site pense elle qu’il s’agit d’un gigantesque calendrier astronomique.

Je ne sais pas vous mais moi ca m’intrigue alors je me suis dirigé vers le petit aérodrome de Nazca pour faire un survol des lignes. Et là vous me dites, faut-il faire le survol? Voilà ce que dit le site du ministère des affaires étrangères:

Survol des lignes de Nazca
Le 25 février 2010, 7 touristes ont trouvé la mort dans le crash d’un avion Cessna qui survolait les lignes de Nazca. Cet accident fait suite à plusieurs incidents répétés et à un accident ayant coûté la vie à 5 touristes français en avril 2008. En attendant la mise en place de mesures de sécurité, l’ambassade de France déconseille formellement d’effectuer en avion le survol des lignes de Nazca.

Ah oui quand même! C’est pas vraiment rassurant tout ca! Bon cela dit, mourir dans un crash d’avion sur les lignes de Nazca c’est quand même plutôt classe comme mort! Allez passons sur la sécurité, après tout c’est le Pérou et je prends au moins autant de risque à chaque fois que je prends un bus (probablement plus!). Bon ensuite, le prix? Aux alentours de 100US$ pour 30 minutes de vol si mes souvenirs sont bon, oui c’est cher! Mais après tout c’est une expérience unique au monde alors faisons une petite folie!

J’ai donc embarqué tôt le matin dans un petit coucou de la compagnie Aeroparacas. Coup de chance les nuages qui encombraient le ciel se sont dissipé et nous avons pu décoller rapidement.

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T’es sur qu’il est révisé ton coucou?

On m’avait dit que le vol secouait beaucoup, que le pilote volait très bas et faisait des virages très serrés …. c’est vrai! Franchement au début je ne faisais pas le malin, surtout quand le pilote se retourne en plein virage et lâche le manche d’une main pour te montrer un des géoglyphes “Look! Look! The monkey! Here! Here!!!”. A ce moment là tu n’as envie que d’une chose, lui gueuler “ MAIS P***** REPRENDS LE MANCHE ET REGARDES DEVANT TOI!!!!”, et puis au bout d’un moment tu te rappelle qu’il fait ca tout les jours des dizaines de fois, qu’il a l’habitude, et qu’il y a un copilote à côté.

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Je suis pas rassuré!

Au final les 30 minutes passent très vite! Le pilote faisait à chaque fois deux passes sur chaque géoglyphe pour que chaque côté de l’avion profite de la vue et accessoirement tente de mitrailler chaque motif. Je suis ressorti de l’avion avec les jambes un peu tremblotantes mais de belles images plein la tête et l’appareil photo.

Si vous passez par le Pérou et que vous avez le temps passez donc par Nazca et faites le survol des lignes de Nazca sans hésiter. Par contre nul besoin de vous attarder sur Nazca, foncez à l’aéroport à la sortie du bus (pas nécessaire de réserver à l’avance et ne passez pas par une agence sauf si vous voulez payer 20% plus cher pour rien!) et repartez ensuite (de mon coté j’ai pris un bus tout de suite après pour Huacachina à quelques heures de Nazca).

Je vous laisse sur quelques photos que j’ai pu prendre pendant le survol. J’en ai d’autres plutôt pas mal mais il faudrait que je retouche un peu le contraste pour que les géoglyphes soient visibles (toutes les photos que j’ai mis en ligne jusque là sont non-retouchés). Je vais essayer de me pencher un peu là dessus et je rajoute ca prochainement.

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Le Canyon de Colca (aux alentours du 10/09–18/09)

Le Canyon de Colca fait parti des choses indispensables à faire autours d’Arequipa. Je me suis fait un petit trek de deux jours dans le canyon deux jours après l’ascension du Chachani. C’est un petit trek sympa, pas compliqué pour un sioux, en fait ce n’est vraiment pas indispensable de prendre un guide sauf si vous arrivez à vous perdre dans votre studio de 15m2 (mais attention il y en a qui ont réussi à se perdre et il y aurait même eu des morts! peut-être des randonneurs aveugles, sinon je ne vois pas …). C’est faisable en deux jours si vous êtes en forme, en trois pour les sportifs du dimanche et les grosses feignasses. Surtout ne faites pas l’erreur de faire le tour en bus à la journée! Autant descendre dans le canyon c’est sympa, autant le tour à la journée c’est du promène touriste de base!

Bon toujours est il que je n’avais pas eu trop de retour donc je suis passé par un guide. Le trek a commencé par un départ de l’hostel à …. 4h du matin! Hum un vrai bonheur! Heureusement il y avait un peu de route pour finir la nuit. Mais en arrivant au premier arrêt on s’est dit que finalement ca en valait la peine: l’arrivée matinale permet de profiter du spectacle époustouflant du vol d’une demi-douzaine de condors à quelques mètres de nous!

Le lieu en question s’appelle la Cruz del Condor et plusieurs condors nichent en contrebas car le lieu est inaccessible et ils y sont tranquilles. Le matin ils commencent par tourner un peu dans les thermiques avant d’aller plus loin dans le canyon. Incroyable! J’avais déjà vu des condors mais jamais d’aussi près!

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La descente dans le canyon c’est tranquilou, ca serpente jusqu’à arriver au fond du canyon. Après la pause déjeuner nous avons continué pendant quelques heures pour arriver à la tombée de la nuit dans une petite oasis de verdure où nous avons passé la nuit.

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La vraie difficulté était pour le lendemain: la remontée! Nous avons commencé très tôt à la fraiche pour éviter de grimper en plein soleil et nous avons marché sur une pente bien raide toute la matinée. Rien d’insurmontable mais avec le Chachani deux jours avant ca piquait un peu les jambes!

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Sur le retour nous avons fait quelques arrêts pour admirer le superbe panorama des cultures en terrasse dans le canyon.

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Bon allez, demain je pars!

Oui oui, vous l’aurez peut-être compris, je suis toujours à Puerto Varas! Il nous a fallu un peu plus de temps que prévu pour préparer l’escapade en vélo. Mais ca y est nous sommes presque prêts! Philippe a acheté son vélo et ses sacoches, moi je me suis trouvé un vélo à louer avec une petite remorque pour le matos (la classe!) et j’ai acheté le matériel de camping qui me manquait (tente, tapis de sol, réchaud…). Si tout se passe bien on part lundi ou mardi (oui si tout se passe bien, parce que Philippe est un peu malade donc on attendra peut-être 1 jour ou 2).

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En attendant je n’ai pas été d’une productivité monstrueuse mais je me suis un peu baladé dans les environs. Il y a de jolies balades à faire avec des vues magnifiques sur les volcans et les lacs, très agréables à un détail près: en ce moment la région est infesté par d’énormes mouches qui vous harcèlent sans discontinuer! Pas dangereux mais extrêmement pénible! J’ai passé ma dernière rando à rêver d’une bombe d’insecticide XXL, d’un lance-flammes, ou d’une tapette à mouches géante! D’ailleurs les boutiques de souvenir du Salto de Petrohue, des chutes d’eau avec vue sur les volcans, en vendaient aux visiteurs!

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Oui cette photo a bien été prise au Chili! Je vous parlerais de l’émigraton allemande à l’occasion!

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Nutria, le chien de l’hostel, probablement le chien le plus stressé du Chili!

 

L’ascension du Chachani (aux alentours du 10/09–18/09)

Vous vous en doutez peut-être, après ma première ascension dans les Andes je n’ai pas pu resister à la tentation de gravir un des volcans qui se trouvent à proximité d’Arequipa. Je pensais grimper le Misti mais le hasard a voulu que je trouve d’autres amateurs pour effectuer l’ascension du Chachani.

Le sommet du Chachani se situe à 6075m mais ne possède pas de glacier et pendant une bonne partie de l’année il n’est pas nécessaire d’y aller encordé ni même de chausser les crampons ce qui était le cas quand je l’ai grimpé.

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Nous sommes donc partis le premier jour pour une petite marche de quelques heures pour aller planter la tente au camps de base aux alentours de 5000m d’altitude. Bonne surprise nous sommes les seuls ce jour là sur le volcan avec notre guide et mes 2 compagnons d’ascension. Devant nous la pente que nous allons gravir le lendemain et le sommet enneigé.

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En nous levant dans la nuit vers 1h du matin, surprise: il a neigé pendant la nuit! Une fine couche de neige s’est recouvre les pentes du volcan! Et c’est dans ce décors enchanteur que nous commençons l’ascension, tranquillement, en zig zagant sur la pente du volcan.

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Rien à voir avec le Huayna Potosi, pas de pentes raides, un volcan rien que pour nous (le Huayna Potosi c’est l’autoroute), une belle ascension agréable. Malgrès tout sur la fin ce n’était pas si évident que ca pour deux raisons: à plus de 6000m c’est difficile pour le souffle, et en plus de ca sur la dernière partie on traverse des pénitents! Qu’est ce que des pénitents? Ce sont des formations de glace apparaissant lors de la fonte, une multitude de lames pointées vers le ciel qui semblent suivre une procession religieuse, d’où leur nom. C’est une formation que l’on trouve fréquemment en Amérique du Sud. Pour les curieux allez jeter un oeil à cette page qui explique la formation de ce très beau phénomène naturel et montre quelques belles photos (ce qui tombe bien car je n’ai pas de bonne photos des pénitents du Chachani!) http://www.ice-altitude.org/article-les-penitents-restent-de-glace-68797760.html . Alors certes c’est magnifique, mais c’est aussi très pénible à traverser! (et encore ceux que j’ai traversé arrivaient à mi-cuisse, sur certaines montagnes on peut en trouver faisant plusieurs mètres)

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Et pour la descente nous avons fait ca en ramasse! Le principe, glisser dans la pente dans les gravas sur les semelles des chaussures comme sur des skis en s’aidant des bâtons de marche pour se stabiliser. Fun et bien plus rapide que la marche!

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