Du Fitz Roy au Perito Moreno (09/04-27/04)

Qu’ai-je fait depuis que je suis retourné dans le camps des piétons? Et bien force est de constater que j’ai déjà connu des phases plus actives! En résumé je me suis un peu baladé autours de El Chalten pour aller voir le Fitz Roy, je suis allé voir le majestueux Perito Moreno, et entre ca j’ai eu quelques tuiles!

Après la traversé vers l’Argentine j’ai pris quelques jours de repos à El Chalten, bien au calme en cette fin de saison. Je suis allé faire une petite balade pour voir le Fitz Roy (mais pas à la bonne heure, du coup j’ai de belles photos à contre jour!) et j’en ai profité pour me faire une petite entorse à la cheville.

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Après quelques jours de repos j’ai retenté une rando plus longue pour aller à la Laguna de los tres. Des couleurs flamboyantes, un beau soleil, mais malheureusement le Fitz Roy est resté dans les nuages ce jour là.

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Au retour, nouveau pépin: un grosse douleur m’a lancé derrière le genou dans les descentes. Autant dire que j’ai vu plus agréable comme retour de rando et que j’étais bien content d’avoir mes bâtons de marche.

Après quelques jours de plus je me suis décidé à partir pour El Calafate. Le Lendemain de mon arrivée je suis allé faire une marche sur le glacier Perito Moreno (le “big ice”, une marche de 5h sur le glacier). Une vue splendide sur la partie haute du glacier et les montagnes au loin!

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Par contre au retour, c’est revenu, mon genou m’a lancé de nouveau. Pour le coup je suis allé voir un médecin sur El Calafate. Pas très grave mais mon genou a besoin de quelques jours de repos. Je reste donc sur El Calafate au calme et je retourne le voir lundi, ensuite je continuerai en direction de Puerto Natales mais vu que le médecin m’a conseillé de reprendre progressivement je pense que je ne me ferai pas le trek du W au parc des Torres del Paine.

En route pour Manaus! 4 bus, 1 avion, et quelques jours à Rio Branco (03/10-09/10)

Initialement je voulais remonter plus au sud du Pérou et aller en Colombie mais il fallait que je tienne en compte le rendez-vous avec Pierrick à Manaus. J’ai donc décidé de ne pas aller plus loin que Trujillo et de trouver un moyen de rejoindre Manaus.

Je pensais prendre quelques bus ensuite continuer par voix fluviale. En théorie c’est tout à fait faisable et de là où j’étais ca aurait nécessité de prendre 2 bateaux au Pérou puis un au Brésil après le passage de la triple frontière Pérou-Colombie-Brésil. Ces tronçons sont desservis par des bateaux lents et des bateaux rapides (plus petits et plus cher). Je comptais combiner les deux pour profiter de la traversée sur les bateaux lents, installé dans un hamac sur le pont, et gagner du temps avec les bateaux rapides.

Le problème c’est que les informations sur les jours de départ des bateaux se sont révélées difficiles à trouver et d’après des voyageurs que j’ai croisé certains tronçons n’étaient pas faisables en bateau rapide ce qui compromettait mon planning. Au final j’étais juste et en prenant uniquement les bateaux lent j’arrivais en retard.

Après quelques recherches je me suis tourné vers une solution alternative: rejoindre le Brésil par voix terrestre et prendre un vol intérieur depuis Rio Branco.

J’ai donc fait le trajet suivant: Trujillo-Lima, Lima-Cusco, Cusco-Puerto Maldonado, Puerto Maldonado- Rio Branco. Soit 4 bus d’affilé (environ 55h sans les escales) puis 3 jours à Rio Branco, et enfin un vol vers Manaus. On m’avait décrit certains passages (Lima-Cusco et Cusco-Puerto Maldonado) comme atroces et super flippants, moi j’ai passé un très bon voyage et j’ai dormi une bonne partie du temps! Rire

Ce n’est pas une photo du trajet mais c’est la description que l’on m’avait faite du trajet Cusco-Puerto Maldonado

Arrivé à Rio Branco, petit couac: je n’avais toujours pas l’adresse de la couchsurfeuse qui devait m’héberger, et il était pas loin de minuit! J’ai donc passé la nuit dans un hôtel pas cher et un peu glauque indiqué par un taxi. Parce que si il y a une chose que j’ai appris lors de mon passage: Rio Branco n’est pas une ville touristique. Donc côté hébergement il n’y a rien de prévu pour les routards!

D’ailleurs c’est simple je n’ai aucune photo de Rio Branco et quand je suis allé voir l’office du tourisme local pour leur demander ce qu’il y avait à voir dans le coin ils m’ont regardé avec de grands yeux! Et cerise sur le pompon: je suis arrivé l’avant-veille des élections pour le gouverneur. Résultat, les quelques endroits un tant soit peu intéressants étaient fermés la veille et le jour des élections!

Dans le même genre de coup de pas de chance j’ai rencontré des voyageurs qui s’étaient retrouvés en Bolivie le jour du recensement. Pourquoi pas de chance? Parce que pendant le recensement toutes les personnes se trouvant dans la zone concernée avaient interdiction de sortir de chez eux, touristes compris! Ils se sont donc retrouvés cloitrés dans leur hôtel pendant 24h-48h.

Finalement j’ai quand même réussi à joindre la couchsurfeuse qui devait m’héberger et j’ai passé quelques jours tranquilles en attendant mon vol.

C’est à Rio Branco que j’ai gouté mon premier tacaca une soupe servie brulante à base de manioc, de crevettes, et de jambu une herbe dont le propriétés anesthésiantes procurent une sensation étrange lorsqu’on la mange (des picotements sur la langue et une sensation d’engourdissement dans la bouche)

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Au chapitre des petits tracas du voyage j’ai eu la mauvaise surprise d’apprendre que j’avais une otite moyenne la veille de mon vol pour Manaus! La mère de la couchsurfeuse qui m’hébergeait a heureusement pu me trouver très rapidement un rendez-vous chez un ORL. Je n’ai pas eu de soucis pendant les 2 vols pour rejoindre Manaus mais ca a pris beaucoup de temps à se rétablir complètement. (pas de douleurs mais une sensation étrange et une perte d’audition important d’une oreille)

Carretera Austral 8, Puerto Rio Tranquilo–El Chalten (20/03-08/04)

Ca y est nous arrivons sur le dernier pan du récit de notre épique traversée de a Carretera Austral. Comme je l’ai déjà mentionné dans la dernière note je peux l’annoncer dés le début: nous avons réussi, non sans quelques galères et beaucoup de sueur versée mais nous y sommes arrivés!

Lors de notre pause à Puerto Rio Tranquilo nous sommes allé voir les Capilla de Marmol. Ce sont des cavernes et des galeries creusées par l’érosion dans la roche sur les bords du Lago General Carrera. Splendide! Je ne vous raconte pas la galère pour trier les photos!

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J’en ai aussi profité pour réparer mon porte bagage et j’ai eu la chance de trouver un mécano sympa qui m’a filé un coup de main. C’est plutôt sommaire: du fil de fer, de la chambre à air, et du duct tape mais ca a tenu jusqu’à la ligne d’arrivée.

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En repartant nous avons enchainé deux grosses étapes dont une de 70km, faute de trouver un camping qui devait se situer à mi-parcours. Sur ce tronçon nous avons tour à tour longé le Lago Général Carrera (2ème plus grand lac d’Amérique du Sud) et le Rio Baker qui arborait un bleu turquoise pour prendre ensuite une teinte laiteuse après sa rencontre avec un autre fleuve. Coup de chance, nous avons croisé un troupeau de guanacos sur notre chemin.

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Ce qui nous a mené à Cochrane dernière ville à peu près développée sur la ruta 7. C’est aussi le dernier endroit où on peut trouver des banque … mais surprise! le distributeur automatique ne prend que les mastercard! Et bien évidemment aucun de nous deux n’en avait! Nous avons finalement réussi à nous arranger avec des commerçants qui nous ont dépanné en argent liquide en faisant une transaction par CB (et moyennant une petite contrepartie). Nous sommes même tombés sur un garde parc sympa qui, sensible à nos problèmes d’argent ne nous a pas fait payer notre nuit au camping de la CONAF.

C’est aussi là que nous avons fait la rencontre de Charly, un cycliste français parti de Santiago qui avait eu quelques soucis puisque un de ses pneus avait explosé à 10km de Caleta Tortel (soit à 120km de Cochrane). Il a du revenir en stop jusqu’à Cochrane pour faire réparer. D’où son conseil avisé “Attention, si vous cassez quelque chose d’important après Cochrane, c’est fichu! Obligé de revenir en arrière!”

Il semblerait que ca n’ait pas porté chance à Philippe étant donné qu’il a cassé une pédale le lendemain à seulement 10km de Cochrane! Et là, rien à faire, impossible de réparer avec du duct tape! L’axe de la pédale avait cassé à l’intérieur. Finalement ca s’est plutôt bien passé: Philippe a été pris en stop rapidement par un couple d’Uruguayens qui voyageaient à bord d’une mehari à bord de laquelle le mari avait effectué un tour du monde sur 3 ans quelques années auparavant. Quelques heures plus tard il est revenu avec une belle paire de pédales toutes neuves.

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Nous avons pu faire malgré tout quelques kilomètres avant de chercher un endroit pour bivouaquer. Et là, nous avons fait un de nos plus beaux bivouacs du voyage. Regardez moi ca, deux bâches, deux arbres, quelques cailloux et hop un magnifique abris où nous avons passé la nuit au sec près du feu. (Et rendons à César ce qui est à César: bravo à Philippe qui a mis en place ce joli montage!)

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Après l’étape suivante nous avons trouvé un camping près d’un lac, fermé mais dont la chaine avait été sectionnée. Et comme dit un ami: quand c’est gratuit, c’est meilleur!

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Et comme il ne faut pas s’arrêter sur un bonne lancée, le lendemain Philippe a de nouveau eu un problème technique: un des colliers de son porte-bagage avant a lâché. Mais il est une chose que l’on trouve en abondance sur la ruta 7: du fil de fer! Et oui, nos amis chiliens ont eu l’excellente idée de planter des clôtures pratiquement tout du long de la route. Ce qui gâche un peu le paysage mais qui pour une fois nous a été d’une grande utilité! Merci les chiliens! (et coup de chance il y avait un brin qui dépassait d’un poteau, du coup même pas besoin de vandaliser une clôture!)

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Quelques kilomètres plus loin nous étions à Caleta Tortel. Un petit village sur la côte  sillonné par un réseau de passerelles. Et c’est là que nous avons à nouveau croisé Charly. Mauvaise nouvelle: il avait été informé qu’il n’y aurait pas de bateau le 6/04 à Villa O’Higgins et que le dernier serait le 30/04. Autant dire qu’il était impossible pour nous d’arriver à temps! Plus de bateau et des réserves d’argent liquide très limitées, ce fut un peu la panique! Nous avons remué ciel et terre pour trouver un moyen de nous faire déposer à Villa O’Higgins à temps. Sans succès. A 22h nous avons finalement pu joindre l’agence qui gère la traversée: l’info était fausse, le bateau du 6/04 était toujours programmé! Ouf!

Pour le coup nous avons passé quelques jours de repos à Caleta Tortel et nous avons également fait une petite balade sur les hauteurs du village, dans un “chemin” traversant un zone marécageuse balisée par des chiliens qui ont très probablement du boire une Cristal (une bière locale) tous les 10m (des flèches un peu partout au hasard, parfois dans deux directions opposées, des passerelles qui s’arrêtent sans raison …). Bon cela dit la vue était plutôt sympathique.

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Lors de notre séjours à Tortel nous avons fait la connaissance d’Anne-Sophie, une française installée au Canada depuis quelques années, et qui remontaient la Carretera Austral en partant d’Ushuaia en monocycle. Oui, oui, en monocycle!!! NON MAIS, ALLO QUOI? Tu fais la route australe et t’as qu’une roue? C’est comme si je te dis, tu fais du vélo t’as pas de guidon!

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Sans déconner on s’était dit en plaisantant que ca pourrait être amusant de le faire lorsque l’on préparait ce voyage mais jamais on aurait pensé que quelqu’un serait assez taré pour le faire! Toujours est il qu’elle avance bien notre petite française sur une roue. Bravo l’artiste et bon courage! (je pense qu’elle est déjà devenue une légende parmi les gens sillonnant la Patagonie ces derniers mois)

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Les deux étapes suivantes ont été les dernières grosses difficultés de la Carretera Austral: une côte de 400m le premier jour, et 3 cols à passer le jour suivant. Avant notre dernier jour de pédalage avant Villa O’Higgins nous avons passé la nuit dans une cabane sur le bord de la route, construite pour héberger les voyageurs (environ 40km après la traversée de Puerto Yungay, sur la gauche de la route, peu de temps après le dernier col). Un perle rare sur la ruta 7! La seule que l’on ai vu jusque là en fait! On peut même faire un feu à l’intérieur.

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La dernière étape ne nous a pas réservé de mauvaise surprise. Comme l’indiquait le topo c’était relativement plat (avec son lot de montés quand même, mais pas de grosse côte comme nous avions eu droit les derniers jours). Et c’est après une cinquantaine de kilomètres que nous sommes arrivés en fin de journée à Villa O’Higgins en nous disant que, ca y est, nous l’avions fait!

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Nous l’avions fait, pas tout à fait! Car la Carretera Austral se termine à l’embarcadère de Villa O’Higgins sur le lac du même nom, à 8km de la ville. Et C’est là que les choses se sont compliquées.

Nous sommes arrivés le 01/04, ce qui nous laissait une bonne marge pour prendre le bateau du 06/04. Oui mais voilà, les conditions météo ont changé entre temps et par vent important le bateau pour traverser le Lago O’Higgins ne peut pas naviguer. On nous a donc proposé de prendre un autre bateau le 05/04 à 7h du matin. Nous avons tenté tant bien que mal de faire les 8km qui nous séparaient de l’embarcadère de nuit à la lampe frontale, sous la pluie, dans le froid, sur une piste défoncée qui longeait le lac en zig-zag, tout en monté et descentes … non mais sérieusement, c’était si compliqué de construire la ville à coté du lac??? Ou de niveler la route??? Bref, je pense que vous l’aurez compris on n’a jamais eu le bateau … enfin si, sur les 3 il y en a quand même un qui l’a eu, mais pour Charly et moi ca a été retour à la case départ (on a quand même eu du bol Philippe a pu nous laisser un peu d’argent via un Chilien qui nous a en plus ramené avec son 4×4)

Nous  n’avons pas fait la même erreur avec le bateau du 7/04 et nous sommes partis très très en avance! Mais nous n’étions pas au bout de nos peines. Après une belle traversée du lac O’Higgins nous avons commencé à pédaler les 22km qui nous séparaient du Lago del Desierto. Les 6 premiers km étaient très costauds: 500m  de dénivelé sur un chemin de terre en très mauvais état. Quand je dis très mauvais état ca veut dire que l’on devait descendre et pousser les vélos une grande partie du temps.

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S’en sont suivi 10km qui roulaient bien. Puis, après le passage de la frontière avec l’Argentine, a commencé la dernière partie: la forêt. Et là, c’est le drame! Là ce n’était plus une route ou une piste mais un chemin de rando. Des passages à peine assez large pour nos vélos chargés, des arbres en plein milieu du chemin, des racines dans tous les sens, des cours d’eau à traverser où il a parfois fallu se mettre à plusieurs pour passer les vélos …

En arrivant sur le Lago del Desierto en fin de journée on pouvait apercevoir le Fitz Roy, la tête dans les nuages. Malgré sa difficulté ce fut une étape magnifique, surtout avec les arbres qui avaient revêtu leurs couleurs d’automne.

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Après une bonne nuit de sommeil nous avons pris le dernier bateau, pour traverser la Laguna del Desierto. A noter qu’il est aussi possible de longer le lac mais comme on nous l’avait décrit comme 3 fois plus dur que la dernière partie de la veille on n’a pas vraiment été tentés d’essayer.

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Pour finir nous avons fait les 40km qui nous séparaient d’El Chalten dans la journée (de la piste pas trop mauvaise, une grosse section de plat, et un peu de vent dans le dos pour finir, bref du bonheur comparé à la veille!)

Et voilà nous avons atteint notre objectif! La suite ? Philippe continue un peu en vélo. De mon coté j’ai revendu le mien ainsi que tout le matériel sans problème et je vais continuer vers le sud en retrouvant ma condition de piéton.

Est-ce que cette parenthèse sur 2 roues m’a plu? Oh que oui!
Est-ce que je serais prêt à le refaire? Sans hésitation!
Et tenter un autre voyage à vélo? Hum, laissez-moi y réfléchir… Clignement d'œil

El Calafate! Hola Argentina!

Cela fait quelques temps que je ne vous ai pas donné des nouvelles de mon périple alors je vais vous faire un petit résumé de ces dernières semaines sur la route.

Nous sommes finalement arrivés à Villa O’Higgins, dernière étape de la Carretera Austral le 1/04 après 50 jours de voyage. Après quelques jours de repos nous avons pris le bateau pour traverser le Lago O’Higgins puis effectuer la traversée de la frontière que je vous raconterais en détails plus tard (je peux déjà vous dire qu’elle est à la hauteur de sa réputation d’être difficile!), et nous sommes finalement arrivés à El Chalten le 08/04.

Nous nous reposons quelques jours et allons profiter des treks des environ (Fitz Roy nous voilà!!!!!).

À coté de ca je suis en train de me renseigner pour vendre mon vélo et mes sacoches. Je serais bien tenté de continuer plus au sud en vélo mais avec l’hivers qui approche je ne me sens pas d’aller affronter les rafales de vent de la Patagonie argentine. Une autre fois peut-être! Sourire

La connexion ici n’est pas top mais je vous prépare la suite du récits (et des photos!) et je mets ca en ligne dés que possible.