Afin de garder un peu de cohérence dans ce blog je vais vous parler non pas de mes aventures de ces dernières semaines mais plutôt d’un épisode qui s’est déroulé il y a pas moins d’un an … ah oui quand même ça passe vite tout ça! (et qui dit histoire qui date, dit également photo prise avec mon ancien appareil d’où la qualité bien en deça des dernières photos que j’ai mis en ligne!)
Allez reprenons là où nous nous êtions arrêtés la dernière fois! Après notre aventure amazonienne, faute d’avoir réussi à revendre Pierrick à une tribue de canibales et les piranha ne le trouvant manifestement pas à leur goût nous avons repris la route ensemble en direction de Belem.
A la base nous comptions faire le trajet Manaus-Belem en bâteau mais plusieurs voyageurs nous l’ont déconseillé: tronçon peu intéressant et grosse perte de temps. Nous avons donc pris un avion. J’en profite pour faire une petite parenthèse sur les transports: pour à peu près tous les pays sud-américains le bus de nuit est une super solution: c’est pas cher, ça évite de payer une nuit d’hôtel, et parfois c’est super comfortable (en Argentine et au Pérou on trouve des bus avec des sièges extra-larges qui se transforment parfois en vrai lits). J’ai trouvé deux exceptions: la Colombie et le Brésil. Dans ces deux pays le bus revient parfois aussi cher que l’avion sur les longs trajets, et pour le coup parfois ça vaut le coup de jeter un oeil aux vols.
Finalement nous ne sommes pas resté bien longtemps à Belem: il n’y a pas grand chose à voir et on a décidé de laisser tomber la visite des îles dans l’embouchure du fleuve car on craignait que ça nous fasse perdre trop de temps.
On en a quand même profité pour faire quelques courses, on ne sait jamais, pour un peu que ça marche!
Pour le coup nous avons rapidement filé direction Sao Luis. Et là nouvelle déconvenue! Déjà d’une part Sao Luis ça ressemblait à ça.
En bref, ça ne bougeait pas des masses! (Bon j’exagère, le soir il y avait un peu plus d’animation) C’est quand même mignon mais on en fait vite le tour. Mais en fait la grosse déception ce n’était pas ça, la grosse déception c’était les Lençois Maranhenses. Les Lençois c’est censé être un des plus beau paysages du Nordeste. Ce sont des dunes de sables entrecoupées d’une immensité de petits lacs créés par l’accumulation de l’eau de pluie entre les dunes. Oui mais voilà, en saison sèche ça perd beaucoup de son intérêt! Bref on est arrivé trop tard pour les voir. Heureusement un français qui restait dans notre hostel nous a prévenu et on a évité de perdre notre temps à y aller.
Nous avons ensuite rejoint Jericoacoara, un petit village sur la côte très chouette pour faire du kitesurf, de la plage, et la fête. Je pense que cette photo prise un matin résume assez bien notre séjour à Jericoacoara
Heureusement pour se remettre, les lendemains difficiles à Jericoacoara on peut aussi prendre un buggy et faire ça:
Hum oui la vie est dure à Jeri! D’ailleurs si Pierrick qui n’accrochait pas trop au kitesurf n’avait pas été là j’y serais peut-être encore!
Tiens je m’arrête sur cette dernière photo. Dans le billet sur l’Amazonie je vous avais parlé du cajou, voilà une photo du fruit avec la noix au dessus du fruit en question.
Un peu de bus plus tard et nous étions à Fortaleza. En parlant de ça vous ai-je déjà parlé du super-pouvoir de mon ami Pierrick? Et bien c’est simple il a la capacité de s’endormir en moins d’1/4 de seconde dans n’importe quel transport (bus, taxi, vélo, poney …)! La preuve en image!
Fortaleza c’est pas top non plus en fait, pas de bol! Par contre c’est une des quelques occasions (trop rares) où j’ai fait un peu de couchsurfing.
On en a profité pour faire une petite soirée crèpe qui a ravi nos hotes (surtout le flambage des cèpes à la cachaça!)
On en a quand même profité pour aller voir un lieu appelé Morro Branco qui se trouve pas loin de Fortaleza et dont le principale intérêt réside dans les falaises au sable multicolore sculptées par l’érosion.
Dernière étape de ces quelques semaines avec Pierrick: Olinda. Alors là autant on n’a pas eu trop de chances sur certaines étapes du Brésil autant Olinda c’était vraiment sympa. Olinda c’est une petite ville coloniale à côté de la très grande et moderne Récife où nous avons fait un tour brièvement et où nous avons malgrès le manque de charme de la ville trouvé quelques activités intéressantes à faire.
Oui, ce que vous voyez sur les deux images suivantes c’est un burger! Un très gros burger!
Par contre Olinda c’est une petite ville colorée et agréable. Ci dessous une vue panoramique que l’on peut avoir depuis une tour situé au sommet d’une colline.
Et maintenant la vue sans Pierrick qui fait l’andouille à mettre son doigt devant mon appareil photo
C’est super agréable et joli et pour ne rien gacher il y a une vie nocturne pas désagréable! Il parrait aussi que le carnaval y est absolument fantastique. J’y retournerai peut-être d’ici quelques années pour voir ça! (et je pense que Pierrick est bien décidé à venir aussi)
C’est ici que nos chemins se sont séparés et que Pierrick est rentré en France. Moi je suis resté quelques jours de plus à Olinda. “Ah ben ça t’as vraiment plu alors?” vous allez me dire? Oui et non. Oui ça m’a vraiment plu, non ce n’est pas pour ça que je suis resté aussi longtemps à Olinda.
La première raison c’est que j’avais toujours les symptomes de l’otite moyenne que l’on m’avait diagnostiqué un mois avant (en gros j’entendais très mal d’une oreille) et je voulais tenter de faire examiner ça, et la deuxième raison c’est ça:
Une grosse entorse de la cheville! Comment je me suis fait ça? Un trou dans le trottoire, une réception un peu douteuse, le tout en tongs, ça ne pardonne pas! Pour le coup j’ai eu droit à une bonne semaine de platre et ça m’a pas mal gâché le reste du Brésil car j’ai gardé des douleurs à la cheville pendant pas mal de temps dès que je marchais un peu trop (et pour aller danser la samba ou le forro forcément ça n’aide pas).
Heureusement nous avions rencontré avec Pierrick, via le couchsurfer qui nous hébergeait, une femme qui m’a bien aidé avec mes soucis de santé: Meiga, une brésilienne qui après avoir abandonné sa profession de médecin est allé en Europe pour étudier la cuisine française qu’elle enseigne aujourd’hui à l’université de Recife après avoir ouvert un restaurant français à Olinda.
On a même eu l’occasion de goûter sa cuisine lors d’un festival de cuisine française qui avait lieu dans un restaurant de Recife, et j’ai eu le privilège d’assister à un de ses cours à l’université (dont le thème était le canard)
Et sur ces dernières photos je vous laisse jusqu’au prochain article! Hasta pronto!